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L’IMPACT DU MOIS D’AOUT SERA LONG A DIGERER

Notre philosophie de gestion repose sur la conviction que la diversification permet de créer de la valeur tout en protégeant les investisseurs. Dans cette optique, nous cherchons continuellement à tirer parti d’un maximum d’opportunités sur un univers d’investissement international. Les allocations que nous définissons peuvent ainsi s’appuyer sur les marchés obligataires, sur les marchés actions et dans une moindre mesure, sur les devises et les matières premières. Chacune de ces classes d’actifs peut être déclinée aussi bien sur les pays développés que sur les pays émergents.

Ensuite, pour habiller ces allocations, nous sélectionnons des fonds dont le style de gestion s’accorde à nos critères. Au final, nous obtenons un portefeuille qui correspond à une espérance de rendement selon un horizon de placement et à un niveau d’exposition au risque que nous communiquons systématiquement.

Sur cette base de travail, nos portefeuilles ne sont pas directionnels. C’est-à-dire qu’ils ne réagissent pas exactement comme les seuls marchés actions. Notre mode de construction de portefeuilles pour capter une performance long terme n’a rien à voir avec une forme de gestion des bruits médiatiques. Nous ne pourrons jamais penser en même temps qu’un Trump, Salvini, Poutine ou même Macron…

Au final, c’est toujours l’économie qui l’emporte. Le Brexit ou l’élection américaine l’ont démontré : ce bruit traduit davantage la versatilité des investisseurs qu’un vrai risque de long terme. Il y a beaucoup de valeur à regarder au-delà de ces événements qui, s’ils peuvent inquiéter localement, ne remettent pas en cause la solidité de l’économie mondiale. Il n’est pas possible de capter les primes de risques si l’on contraint son budget de risque au jour le jour.

Nous restons convaincus du bon positionnement des portefeuilles, pour deux raisons essentielles :

Les Banques Centrales ont amorcé (Fed) ou sont sur le point de le faire (BCE, BoE) le retournement de leur politique monétaire. C’est un mouvement de fond, avec des conséquences pour tous les actifs (tant en termes de performance que de volatilité), auquel l’investisseur doit s’adapter.

En rendant les conditions de crédit plus souples pour aider au redémarrage de l’économie réelle, les banques centrales ont, par effet collatéral, inflaté la valorisation de tous les actifs. C’est-à-dire qu’elles ont totalement perturbé le prix des actifs. Les Banques Centrales entrent désormais dans un nouveau cycle où l’économie réelle est repartie et ne nécessite plus de soutien. Le paradoxe est ici : alors que l’économie réelle va mieux, les actifs financiers vont se trouver sous pression. C’est un juste retour des choses puisque l’économie financière a été dopée à la liquidité alors que l’économie réelle était en convalescence.

C’est pour cette raison que directionnellement les classes d’actifs auront du mal à continuer de performer. Il faudra alors privilégier les actifs les moins exposés face à cette normalisation des politiques monétaires. C’est ce virage que nous avons amorcé début juillet et que nous allons accentuer prochainement.

Sur le plan économique, au premier semestre, les marchés US ont continué de performer, tirés par le boost fiscal. Mais ce paradoxe entre les US et le reste du monde n’est pas tenable sur le long terme, notamment en terme de valorisation des actifs. La rentrée va être chargée avec trois sujets principaux : l’Italie, le Brexit (octobre-novembre) et les élections de mi-mandat aux États-Unis. Cela sera source de volatilité pour les marchés. Il faudra, dans le même temps, s’assurer de la stabilité de la croissance européenne qui a eu tendance à ralentir en début d’année. La hausse des matières premières, du pétrole et de l’euro ont pu expliquer une partie de ce ralentissement. La baisse récente de l’euro donnera un peu d’oxygène aux entreprises européennes.

En ce qui concerne l’allocation de nos portefeuilles, nos convictions n’ont pas beaucoup évolué depuis le mois dernier :

  • Actions: les perspectives sont toujours mitigées. C’est pour cette raison que nous avions allégé les positions de cette classe d’actifs lors de notre dernier arbitrage. Nous allons progressivement orienter nos allocations sur la base du marché actions « value » qui ont beaucoup souffert ces derniers temps et qui présentent souvent de meilleures perspectives en fin de cycle. Le marché des émergents redevient attractif au même titre que le marché de l’énergie hors pétrole.
  • Obligations : nous restons globalement négatifs sur les perspectives. La pondération avait aussi fait l’objet d’une contraction.
  • Liquidités: alors que les marchés restent volatils, il pourrait être utile de pouvoir disposer de liquidités à déployer en cas d’opportunités d’achat à court terme.

Sur le mois d’août, le portefeuille Prudent s’est contracté de 0,85% quand son homologue Equilibré a abandonné 2,13%. Le début du mois de septembre constate un regain de performance.

Toujours déterminée à réaliser une prestation globale de qualité, l’équipe du cabinet reste à votre disposition pour tout complément d’information.

 

        

            L’équipe de veille économique de PlusValue Conseil

 

 

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