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UN NOUVEAU REBOND ATTENDU

Les dernières statistiques économiques confirment les perspectives de redémarrage après le trou d’air récent.

En Chine, la décélération de la croissance est arrivée sur un palier et certains indicateurs montrent désormais une inversion de tendance. On remarque notamment une remontée significative de la confiance du consommateur. Depuis plusieurs mois, les autorités sont à la manœuvre pour favoriser un atterrissage en douceur de l’économie. Des mesures fiscales et budgétaires ont permis à la croissance de résister dans un contexte de guerre commerciale particulièrement risqué. Les sautes d’humeur de Donald Trump nous le confirment !

L’autre moteur en berne de la croissance mondiale se situe en Europe. La situation est hétérogène mais, globalement, nous pensons qu’un point bas a été atteint. Le climat des affaires en Allemagne est mieux orienté depuis plusieurs mois et la résistance de la demande domestique profite à l’activité. L’Allemagne reste touchée par la décélération récente du commerce mondial et par le fort ralentissement de son industrie automobile. L’économie est passée près de la récession mais semble sur le point de repartir. Le redressement progressif de l’industrie automobile et le rebond de la consommation devraient redonner du souffle à la croissance allemande qui bénéficierait par ailleurs pleinement d’une relance du commerce mondial.

Comme nous l’avons déjà écrit, la France est la bonne surprise de ces derniers mois en Europe. Moins exposée au ralentissement des échanges internationaux, elle profite d’une croissance interne résiliente qui sera alimentée par les mesures de relance en faveur de la consommation et de l’investissement. En revanche, l’Italie ne parvient pas à rebondir en raison notamment de sa dépendance à la croissance allemande. La fragilité de l’Italie est aujourd’hui le point noir de la zone euro.

L’économie américaine sort d’une période de faiblesse en partie due à des éléments exogènes (shutdown, météo). La croissance du PIB au 1er trimestre a surpris par sa vigueur grâce notamment à un excédent commercial élevé mais la consommation et l’investissement ont fortement ralenti. L’activité devrait rester soutenue au 2ème trimestre : les demandes d’allocation chômage, indicateur avancé fiable, sont au plus bas et les perspectives de consommation bien meilleures. Nous restons confiants sur la croissance américaine en 2019. La Banque Centrale US restera prudente dans sa politique et attendra la confirmation d’une conjoncture favorable pour reprendre son mouvement de normalisation monétaire.

 

Le rebond des marchés à fin avril doit être regardé comme un « rattrapage » des fortes baisses d’octobre et décembre 2018.

Le rebond des marchés s’est produit dans des volumes assez faibles, qui s’expliquent par le scepticisme de beaucoup d’investisseurs sur la poursuite du cycle de croissance. Cette hausse, qui n’est que le corollaire de la baisse de fin 2018, nous ramène à une valorisation plus en phase avec notre scénario macro-économique et les perspectives générales des sociétés. Le changement de discours des banques centrales fin 2018 a été le catalyseur de la reprise des actions et reste aujourd’hui un moteur efficace. La finalisation d’un accord commercial et la confirmation d’un rebond conjoncturel dans les prochains mois sont aujourd’hui nécessaires pour une poursuite de la hausse des indices. Mais il faudra s’y faire : quand tout semble aller mieux, Donald Trump s’invite souvent sans crier gare ! Ce début de mois de mai, il a surpris toute la communauté financière en durcissant violemment le ton avec la Chine. Dans la foulée les marchés se sont contractés.

 

Au niveau de nos portefeuilles

Le mois d’avril a accentué la reprise. Il s’agit toujours selon nous d’une correction des excès baissiers de la fin 2018. Pour que cette hausse se poursuive il faudra désormais une amélioration sur le front politique. Les risques demeurent et nous contraignent à garder un certain équilibre dans nos portefeuilles.

Ainsi, depuis le début de l’année, la performance nette du portefeuille prudent est d’environ +3,45% pour les contrats français et +4,81% au Luxembourg et +5,61% pour son homologue équilibré des contrats d’assureurs français (qui vont faire l’objet d’un arbitrage de sécurisation prochainement) et +8,03% pour ceux domiciliés au Luxembourg qui bénéficient des faibles frais de gestion des trackers (fonds indiciels non accessibles dans les contrats domiciliés en France). Il est clair qu’un succès dans les négociations sino-américaines pourrait redonner un second souffle aux bourses mondiales.

En ce qui concerne l’allocation de nos portefeuilles, nos convictions n’ont pas beaucoup évolué depuis le mois dernier. Nous avons maintenu l’équilibre de nos portefeuilles. Ceci nous a conduits à conserver notre allocation d’actifs tant en termes de classes d’actifs que de zones géographiques :

  • Actions: Nous maintenons nos positions. Nous conservons nos allocations sur la base du marché actions « value » qui a beaucoup souffert l’an passé et qui présente souvent de meilleures perspectives en fin de cycle. A noter aussi que les marchés européens et émergents, décotés eux-aussi, présentent toujours une prime de risque attractive. Ceci dit, les réactions de marché de la semaine dernière nous incitent à rester encore plus vigilants ;
  • Obligations : Nous restons globalement négatifs sur les perspectives. La pondération post-arbitrage de novembre dernier tient compte de cette tendance ;
  • Liquidités : Lorsque les marchés restent volatils, il pourrait être utile de pouvoir disposer des liquidités mises de côté à déployer en cas d’opportunités d’achat à court terme ;
  • Immobilier : Nous pensons toujours que la valorisation de l’immobilier restera favorable tant que la hausse des taux d’intérêt n’aura pas infléchi sa tendance en Europe. Nous pensons donc disposer de 18/24 mois de « détente » devant nous, selon toute vraisemblance.

 

Toujours déterminée à réaliser une prestation globale de qualité, l’équipe du cabinet reste à votre disposition pour tout complément d’information.

 

 

                                                                        L’équipe de veille économique de PlusValue Conseil

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