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DES PREVISIONS TOUJOURS OPTIMISTES…

 Une fois n’est pas coutume, nous vous livrons une synthèse de la dernière note de conjoncture de la Banque de France (pour mémoire, le PIB en France a chuté de 8,2 % en 2020) :

  • Sous l’hypothèse que le premier semestre resterait en moyenne marqué par des restrictions sanitaires, l’activité se maintiendrait sur la première partie de l’année 2021 pour se redresser nettement à partir du second semestre 2021, dès lors que la progression de la vaccination permettrait la levée progressive des restrictions sanitaires, entraînant un rebond de la consommation des ménages.
  • Sur l’ensemble de l’année 2021, le PIB progresserait de 5,5 %, soit un peu plus que dans sa prévision de décembre, la moindre progression sur le premier semestre 2021 étant compensée à la fois par la meilleure résistance de l’activité fin 2020 et par une activité plus dynamique au second semestre 2021. Le rebond se prolongerait en 2022, avec une croissance toujours très vigoureuse, d’environ 4 %, et le niveau d’activité pré-Covid serait de nouveau atteint d’ici le milieu de cette année.
  • Le rebond attendu de la consommation des ménages apparaît d’autant plus probable que leur revenu a été globalement préservé pendant la crise, grâce, à la fois, aux amortisseurs publics et à une résistance notable du marché du travail.
  • La dégradation de l’emploi serait en effet nettement moins prononcée qu’attendu dans sa projection de décembre, l’ajustement au choc d’activité s’étant fait davantage que prévu par le nombre d’heures travaillées plutôt que par les effectifs. Le chômage resterait significativement inférieur à 10 % au cours de l’année 2021, avant de diminuer de nouveau ensuite.
  • L’inflation serait assez volatile en 2021, évoluant en glissement annuel entre 0,5 % et 1,5 %, mais resterait très modérée autour de 1 %, en moyenne.
  • Après une forte hausse en 2020, le déficit public resterait élevé en 2021 avant de se réduire progressivement avec la reprise de l’activité, la dette atteignant un peu plus de 115 % du PIB en 2023.

Cette projection est sujette à plusieurs facteurs d’incertitudes tant sanitaires que macroéconomiques.

En effet, d’un côté, des tensions sur la situation financière des entreprises, qui se sont substantiellement endettées pendant la crise sanitaire pour couvrir leurs besoins en trésorerie, pourraient freiner leurs dépenses d’investissement ou leurs embauches. À l’inverse, à court terme, la croissance au premier trimestre pourrait être un peu plus forte que projetée au moment de la finalisation de cette prévision, au vu des indicateurs les plus récents, par exemple de production industrielle de janvier. Ensuite, l’ampleur de la consommation du surplus d’épargne d’abord accumulé par les ménages pourrait être plus importante, et son rythme plus rapide que dans sa prévision centrale. Au plan international, les mesures de relance annoncées par l’administration américaine, non prises en compte dans cette projection, seraient de nature à stimuler la demande mondiale et la confiance, même si leur effet direct sur la France resterait probablement limité en comparaison de l’effet important aux États-Unis.

Par ailleurs, le contexte macroéconomique général semble plutôt de nature à limiter le dynamisme des prix, et cela risquerait d’être encore plus le cas si la croissance décevait. À l’inverse, l’inflation pourrait se redresser plus franchement à mesure que la situation macroéconomique s’améliorerait, en particulier si les surcoûts occasionnés par les mesures sanitaires s’avéraient plus durables, si la forte hausse récente des prix d’un certain nombre de matières premières et de produits tels que les semi-conducteurs se poursuivait et si certains secteurs, au moment du rebond, devaient et pouvaient rétablir leur profitabilité.

Dans ce contexte, les marchés ont fortement rebondi depuis un an laissant les valorisations sur des niveaux élevés, voire très élevés. Par ailleurs, la spéculation dans le marché est très forte et incite à la prudence. Malgré tout, la réouverture des économies, et le maintien de politiques monétaires & budgétaires ultra accommodantes sont favorables aux actifs risqués. Face à ce dilemme, nous conseillons sur les portefeuilles prudents français de procéder à un arbitrage afin de sécuriser tout en restant investi. A contrario, nous considérons l’allocation du portefeuille luxembourgeois toujours adaptée étant donné qu’elle est moins exposée aux marchés actions. Ainsi, nous ne conseillons pas de trop fortement remonter le poids des actifs sécuritaires non rémunérateurs, mais plutôt d’investir sur des stratégies de performance absolue, c’est-à-dire des fonds dont l’objectif est de bien se comporter quelles que soient les conditions de marché.

Au niveau de nos portefeuilles, sur le mois d’avril, les contrats d’assurance dont nous assurons la gestion, se sont globalement bien comportés. Les portefeuilles « prudents » des contrats domiciliés en France ont affiché une hausse moyenne de 0,70%. Les portefeuilles « modérés » domiciliés au Luxembourg, ont, quant à eux progressé de 0,80% en moyenne.

 Cette lettre d’information a bénéficié des apports de la société de conseil en allocation d’actifs EOS Allocations et de la dernière note de conjoncture de la Banque de France.

Toujours déterminée à réaliser une prestation globale de qualité, l’Equipe du Cabinet reste à votre disposition pour tout complément d’informations.                                                    

 

L’Equipe de veille économique de PlusValue Conseil

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