SUFFIRA-T-IL D’UNE ETINCELLE ?
De la « Start-Up Nation » à la « Stratégie Nation ETI », le Gouvernement multiplie les discours pro-entreprises depuis sa prise de fonction. Sur cette lancée, le nouveau plan « ETIncelles » tend à fluidifier les échanges d’informations et autres procédures entre l’Administration Publiques et les Entreprises de Tailles Intermédiaires (250 à 4.999 salariés).
A mi-chemin entre les TPE/PME et les Grandes Entreprises, les quelques 5.600 ETI françaises fédèrent 25% de l’emploi salarié du pays et sont mécaniquement l’un des moteurs de la croissance nationale, avec 30% du chiffre d’affaires total des entreprises, malgré le fait qu’elles représentent environ 5% de l’ensemble.
Par ailleurs, l’impact de ces entreprises dépasse nos frontières, dans la mesure où 33% de leur chiffre d’affaires est réalisé à l’export, contribuant au rayonnement international du savoir-faire tricolore.
Néanmoins, la couverture médiatique ne s’attarde que trop rarement sur ces entités, souvent accaparée par les start-up disruptives et les géants des grands indices boursiers.
Ainsi, aux yeux du grand public, l’ETI dispose d’une image/visibilité neutre et d’une reconnaissance inversement proportionnelle à l’importance de son rôle économique et social.
Finalement, la notoriété des ETI est souvent régionale, inhérente au fait que les 2/3 de leurs sièges sociaux et 78% des sites de productions soient en dehors de l’Ile-de-France.
En fin de compte, la décentralisation s’avère plutôt bénéfique, n’en déplaise aux apôtres de la défense des quartiers d’affaires franciliens.
Mais reprenons un peu de hauteur.
Pour devenir des ETI, les entreprises doivent passer par la case PME, dont 500 doivent bénéficier de mesures d’accompagnements liées au plan « ETIncelles ». Sur 146.000 PME, le Gouvernement estime à 20.000 le nombre de PME à fort potentiel, devant permettre à la France de faire jeu égal avec l’Allemagne et l’Italie notamment, abritant respectivement environ 12.000 et 8.000 ETI.
Sur le papier, le plan « ETIncelles » a donc vocation à faciliter la croissance des PME, au travers de la levée des obstacles administratifs, sélectionnées sur la base de :
- La croissance des deux dernières années ;
- L’effectif (entre 60 et 220 salariés) ;
- La présence ou la volonté de présence à l’international ;
- La part des dépenses liées à la recherche et au développement.
Outre ce programme, dont la portée sera mesurable dans le temps, la présente note a pour modeste objectif de redorer le blason des ETI, tant leur rôle d’employeur et leur ancrage territorial sont cruciaux.
Chez PLUSVALUE CONSEIL, nous nous attachons à accompagner et apporter une sérénité durable aux dirigeants d’entreprise, afin qu’ils puissent focaliser leur énergie sur la gestion de leur outil professionnel et, ainsi, contribuer positivement à la pérennité de son tissu économique et social.
Le point marché :
Au niveau de nos portefeuilles, sur le mois de novembre, les contrats d’assurance dont nous assurons la gestion sont homogènes et se sont globalement appréciés.
Les portefeuilles « prudents » et « équilibrés » des contrats domiciliés en France sont respectivement en hausses moyennes cumulées de +2,63 % bruts et hausses moyennes cumulés de +2,68 % bruts. Les portefeuilles « modérés » domiciliés au Luxembourg ont également augmenté de +3,08 % bruts en moyenne sur novembre.
L’Equipe de veille économique de PlusValue Conseil
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