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UNE ANNEE QUI SERA DIFFICILE A OUBLIER…

Habituellement, en commençant une nouvelle année, on imagine des résolutions multiples et variées, en nous appuyant sur une nouvelle séquence. Or, en ce début 2021, il semble que la question première est de savoir quand va-t-on voir le bout de de cette pandémie. Prolongation de couvre-feu ? nouveau confinement ? Quel sera le rythme de la vaccination ?

Autant de questions qui empêchent l’ensemble des acteurs économiques d’anticiper leurs dépenses, leurs investissements ou, plus simplement, leurs vacances. Ce défaut de visibilité entrave l’économie, c’est certain.

Après une année 2020 des plus haletantes au niveau des marchés financiers, force est de constater que le soutien massif et homogène des banques centrales et des gouvernements a permis d’éviter un krack trop catastrophique que nous avouons avoir anticipé.

Au final, l’indice phare de la Bourse de Paris a été malmené par la crise du coronavirus. Des mouvements d’une ampleur inédite ont secoué le CAC 40, qui a enregistré ses plus fortes hausse et baisse mensuelles en points de son histoire. Rappelons-nous, de 6 100 points en février, il était tombé à 3 750 points le 18 mars ! Il termine finalement l’année en repli de 7 %, limitant la casse. Au niveau européen, l’indice Euro Stoxx 50 a subi les mêmes types de mouvements (-4%) quand les Etats Unis ont réussi à tirer une performance positive de l’ordre de +6%.

Que pouvons-nous donc anticiper sur cette nouvelle année ?

La crise sanitaire marquera l’accroissement de la dette publique française. C’est certain. Les prélèvements sociaux auront certainement du mal à rester au niveau (déjà lourd) auquel ils s’inscrivent aujourd’hui.

Par ailleurs, les plans de relance se mettent en ordre de marche (celui des Etats-Unis vient d’être validé).

Les taux obligataires sont proches de 0% et les indicateurs de bonne santé de la macro-économie semblent s’inscrire au vert.

Forts de ces éléments, nos allocations devront utiliser un peu plus les classes d’actifs à risque, et ce, malgré les valorisations actuelles qui semblent élevées car les taux vont vraisemblablement rester bas durablement avec un dollar qui deviendrait plus attractif.

Dans ces conditions :

  • les émergents devraient reprendre de la vigueur. En effet, l’Asie a constitué le point de départ de la crise sanitaire. Aujourd’hui, sur ce continent, le redémarrage économique est vivement enclenché et pour cause, le reste du monde vit en mode « réduit ». Les actions de cette zone sont moins bien évaluées que sur les autres zones et offriront quelques opportunités. Les obligations de cette zone constitueront, elles aussi,  des points d’entrée intéressants en contrepartie du risque associé ;
  • comme nous l’évoquions dans notre lettre d’information du mois dernier, les petites sociétés (surtout celles qui s’appuient directement ou indirectement sur le digital) et les fonds « value » qui ont été malmenés ces derniers temps pourront prendre leur revanche ;
  • enfin, la thématique « environnement » devra faire partie intégrante des portefeuilles à venir ;

Le consensus international semble valider ces orientations générales, mais il faudra encore une fois raison garder. En effet la prudence doit rester de mise. Un trop fort rebond économique pourrait entraîner un changement de politique monétaire. Or, c’est bien la politique monétaire actuelle des banques centrales (souvent qualifiée d’ultra-accommodante) qui fait monter le marché…

En complément, il ne faudra pas oublier non plus le risque d’un retour de l’inflation (lié au point précédent). Si l’inflation remontait, certaines banques centrales seraient tentées de remonter les taux et dans ce cas, le scénario pourrait devenir explosif : baisse de la valorisation des actions certes mais aussi et surtout mise en évidence de difficultés de certains Etats occidentaux à rembourser leur dette…

Nous devrons rester en veille pour surveiller ces facteurs de risques.

Au niveau de nos portefeuilles, sur le mois de décembre, les contrats d’assurance dont nous assurons la gestion, ont profité de l’arbitrage réalisé dernièrement. Les portefeuilles prudents des contrats domiciliés en France ont affiché une hausse moyenne de 1,13% après le +2,78% du mois de novembre. Les portefeuilles domiciliés au Luxembourg, ont, quant à eux, évolué de 1,60% après les +2,20% du mois de novembre.

Ce rallye de fin d’année permet aux portefeuilles prudents des contrats domiciliés en France de terminer sur une note annuelle positive (+1% environ). Les contrats domiciliés au Luxembourg quant à eux terminent sur une note légèrement négative (-1% environ).

Cette lettre d’information a bénéficié des apports de la société de conseil en allocation d’actifs EOS Allocations.

Toujours déterminée à réaliser une prestation globale de qualité, l’Equipe du Cabinet reste à votre disposition pour tout complément d’information.                                                      

 

L’Equipe de veille économique de PlusValue Conseil

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