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SOUFFLER N’EST PAS JOUER !

Quelle diversion va-t-il falloir anticiper ?

Point d’empressement à la réjouissance : c’est peut-être le leitmotiv qui restera des « années Trump » sur les marchés. Il faut se rendre à l’évidence, depuis son arrivée à la Maison Blanche, les espoirs ne se sont pas souvent transformés en bonnes nouvelles. Le Sénat et la Chambre des représentants ont en effet voté la semaine dernière à l’unanimité, un texte affirmant le soutien américain aux droits de l’homme et à la démocratie à Hong-Kong. Le président américain n’est certes pas directement à l’origine de ce dernier rebondissement dans la guerre commerciale mais devait, sans nul doute afficher un rictus de satisfaction à cette annonce. Pour couper court à des négociations, on ne s’y serait pas mieux pris. Juste avant cet imprévu médiatique, Donald Trump avait menacé de relever (encore une fois) les droits de douanes si les négociations n’avançaient pas. Logiquement, l’épisode a donné lieu à un regain (mesuré) d’aversion au risque sur les marchés portés ces dernières semaines par l’espoir d’un armistice. Dans la foulée, après avoir dénoncé une ingérence dans ses affaires intérieures, Pékin a pris le temps de réaffirmer sa volonté de parvenir à un accord.
Ce nouveau rebondissement confirme encore une fois que, sous l’ère Trump, rien n’est jamais acquis. Et à un an du scrutin présidentiel, le phénomène pourrait s’accentuer. Tout laisse à penser que le président US va être tenté dans les semaines, les mois à venir d’allumer des contre-feux afin de faire oublier une procédure de destitution pour le moins embarrassante. Dans ces conditions, ne reculant devant rien, il y a fort à parier qu’il n’hésitera pas à s’appuyer sur des sujets internationaux (à commencer par le Brésil et l’Argentine) pour faire oublier les problèmes intérieurs.
De notre côté de l’Atlantique, l’Europe ne restera pas sur une année fructueuse en terme de performance boursière. La décélération conjoncturelle, qui pâtit notamment du moteur industriel allemand en veille, a nécessité une nouvelle phase d’assouplissement monétaire. Pour autant, en cette fin d’année, un souffle nouveau semble animer la vieille Europe. Un nouvel élan incarné par deux femmes présidentes : la première en charge de l’exécutif européen et la seconde en charge de la Banque Centrale Européenne (BCE). Deux femmes avec une volonté de relance commune. C’est une première et nous saluons cette nouvelle forme de volontarisme en faveur de la croissance et de l’emploi. Les récents résultats européens laissaient imaginer qu’un point bas de la situation de l’économie de la zone euro a été atteint, laissant augurer des jours meilleurs. Si tout reste à confirmer, cette perspective, conjuguée de l’action affichée par les deux présidentes précitées, pourrait rapidement apporter un nouveau souffle à l’activité de notre continent.

En ce qui concerne l’allocation de nos portefeuilles,
Après un mois d’octobre difficile, le mois de novembre a inscrit une nouvelle performance positive (+0.50% environ pour les portefeuilles prudents et équilibrés des contrats français).
A court terme, alors que l’année 2019 a jusqu’ici été marquée par une forte hausse de l’ensemble des classes d’actifs, les investisseurs pourraient donc être tentés de prendre leurs bénéfices des marchés US pour les réinvestir en Europe. Cette perspective devrait renforcer un climat d’incertitudes mais pourrait être de nature à faire évoluer nos convictions en ce sens.

A date, nous avons maintenu l’équilibre de nos portefeuilles. Ceci nous a conduits à conserver notre allocation d’actifs tant en termes de classes d’actifs que de zones géographiques :

  • Actions : Nous maintenons nos positions. Nous conservons nos allocations sur la base du marché actions « value » qui présente de meilleures perspectives en fin de cycle, en basculant peut-être progressivement des Etats-Unis vers l’Europe, tout en conservant un œil attentif sur les marchés émergents qui redeviennent attractifs. Il ne serait donc pas impossible que nous procédions à un arbitrage en début d’année prochaine…
  • Obligations : Nous restons globalement négatifs sur les perspectives. Notre sous-pondération reste toujours d’actualité ;
  • Liquidités : Alors que les marchés restent volatils, il peut être utile de disposer des liquidités mises de côté pour répondre à des opportunités d’achat à court terme et/ou limiter l’exposition au risque ;
  • Immobilier : Nous pensons toujours que la valorisation de l’immobilier restera favorable tant que la courbe des taux ne retrouvera pas sa configuration normale à la faveur d’une hausse sensible des taux longs. Nous pensons donc disposer de 18/24 mois de « détente » devant nous, selon toute vraisemblance.

Toujours déterminée à réaliser une prestation globale de qualité, l’équipe du cabinet reste à votre disposition pour tout complément d’information.

                                                          

L’équipe de veille économique de PlusValue Conseil

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