
« FAITES DES GOSSES »
A long terme, la transformation démographique sera cruciale pour l’économie mondiale. En effet, la consommation étant le principal moteur de la croissance, le vieillissement de la population à l’échelle mondiale aura mécaniquement un impact non négligeable sur la croissance future.
D’un point de vue écologique, la baisse de la natalité (et donc des sources de « pollution » potentielles) peut être vue d’un bon œil. Néanmoins, dans la perspective d’un maintien du niveau de vie des ménages, l’effondrement des naissances s’avère être une bombe à retardement.
Avec une diminution des actifs et une augmentation corrélée des retraités, les systèmes de retraite mondiaux sont à risque et les responsables politiques pourraient rapidement être amenés à rehausser les barèmes fiscaux ou encore l’âge de départ à la retraite…
D’autre part, l’innovation serait également mise à mal, considérant le fait que les populations les plus jeunes sont les plus à mêmes d’entreprendre des innovations de rupture.
Autre effet direct et non des moindres, les rendements réels des portefeuilles de nos chers lecteurs seraient tirés à la baisse.
Ainsi et bien que très souvent non avoués, les objectifs des Etats au travers de leurs stratégies géopolitiques sont, sans exception, liés à cette question de la démographie :
- Réformes et lois unilatérales (IRA américain), afin de capter le maximum de parts de marché dans un monde où la croissance sature ;
- Durcissement de l’accès au marché intérieur (Brexit, mandat de Donald Trump), dans l’optique de préserver ses richesses et sa croissance interne du monde extérieur ;
- Contrôle des flux migratoires pour gonfler la part de la surconsommation (individus entre 40 et 50 ans).
Etrangement, les pays les moins exposés au vieillissement chronique sont les plus actifs sur les stratégies non-coopératives. N’ont-elles pas raison ?
L’ONU estime le taux de remplacement d’une population à 2,1, soit au moins deux enfants par femme pour ne pas tomber dans le vieillissement chronique d’une population et s’exposer aux risques énumérés supra.
Selon Eurostat, Commission européenne chargée de l’information statistique à l’échelle de la communauté, la France est en tête à 1,84, quand Malte ferme la marche à 1,13, avec une moyenne à 1,53 pour l’Union Européenne.
Autrement dit, en 2100, c’est l’équivalent des populations de la Belgique et des Pays-Bas qui ne seraient pas remplacées.
Du baby-boom au baby-crash.
Chez PLUSVALUE CONSEIL, nous nous attachons à vous proposer des stratégies d’investissement adaptées aux cycles longs de l’économie, afin d’exposer vos portefeuilles aux secteurs géographiques et sectoriels les plus résilients dans le temps. Ainsi, nous avons vocation à vous prémunir du mieux possible des effets du vieillissement de la population mondiale.
Le point marché :
Au niveau de nos portefeuilles, sur le mois de septembre, les contrats d’assurance dont nous assurons la gestion sont homogènes et se sont globalement dépréciés.
Les portefeuilles « prudents » et « équilibrés » des contrats domiciliés en France sont respectivement en baisses moyennes cumulées de -0,88% bruts et baisses moyennes cumulés de -1,26 % bruts. Les portefeuilles « modérés » domiciliés au Luxembourg ont également baissé de -1,54 % bruts en moyenne sur septembre.
L’Equipe de veille économique de PlusValue Conseil
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